Piero c’est Piero di Cosimo, peintre parfois méconnu de la fin XVe début XVIe siècle à Florence.
Adolescent, il est amoureux de la belle Simonetta Vespucci, la « Sans pareille », modèle de Botticelli. A-t-il été l’acteur involontaire de la vengeance des ennemis des Médicis sur Simonetta ? En tout cas, toute sa vie, il fut rongé par le chagrin et la culpabilité. Son comportement extravagant rapporté par son élève Andréa del Sarto et la modernité de sa peinture sont au cœur de ce roman, roman qui décrit ainsi une époque charnière de l’art et de la politique en Italie.
Mais c’est aussi, à Uzès au XXIe siècle, la fascination éprouvée par un propriétaire de galerie de peinture pour Pascale, sosie de Simonetta Vespucci. Il commande alors à un jeune peintre une copie du portrait posthume de Simonetta par Piero. Le destin de la jeune femme, peintre elle-même, tourmentée, et du jeune homme sont l’autre fil rouge du roman. C’est aussi une description amoureuse des lumières et des couleurs de l’Uzège, qui la font surnommer « la Toscane provençale ». Les histoires mêlées du passé, autour de Piero del Cosimo, et du présent vont ainsi séduire un écrivain en quête d’inspiration.
La peinture est toujours au centre de ce roman : les œuvres de Piero del Cosimo en sont à l’origine et nul doute que ce texte donnera envie à qui ne les connait pas de les découvrir.